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Championnats du monde 2022

La République tchèque nous accueille avec quelques 20 degrés de moins que le Portugal. Un passage net de l’été à l’automne…  

Avec 24 bateaux double poids légères engagés, seul le premier équipage de chaque série se qualifie directement pour les demi-finales. Alignées contre les Anglaises, championnes d’Europe cette année à Munich, nous adaptons notre stratégie de course au mode de qualification. Nous confirmons nos progrès dans le premier 500m puis prenons confiance dans notre profil de course et terminons deuxième. Le repêchage a lieu le lendemain. Un bon rythme nous permet de passer l’équipage australien et de gagner la course sans forcer dans la deuxième partie.

Les championnats du monde durent 8 jours et tous les athlètes ont des jours de pause entre les courses ; beaucoup de temps à bien remplir… On en profite pour récupérer physiquement mais également mentalement, déconnecter avant de se préparer pour la prochaine étape. La petite ville de Roudnice où nous dormons offre quelques cafés, promenades au bord de l’Elbe et animations qui permettent de se changer les idées.

L’enjeu monte d’un cran. Nous nous engageons sans aucun doute que cette course se jouera du premier au dernier coup de pelle, sans marge. Un bord à bord avec les Italiennes, championnes olympiques en titre, tout au long de la course tient le public en haleine. Nous partons pour le sprint final quelques coups avant elles, ce qui nous permettra de passer la ligne 0.3 secondes avant leur bateau !

Le jour de pause avant la finale pour remobiliser nos forces est bienvenu. Finale où seront alignées les grecques, les irlandaises, les américaines, les anglaises, les françaises et nous, 5 mêmes équipages des 8 premiers bateaux de Tokyo !

Nous faisons une première moitié de course dynamique, active et sommes dans le coup. Nous arrivons à trouver un rythme relâché qui nous permet de bien réagir aux changements de conditions du vent. Difficile de savoir exactement où nous sommes par rapport aux autres bateaux car la ligne d’eau extérieur n’offre pas une bonne vue d’ensemble. Nous connaissons notre force et avons confiance en notre profil de course, ce qui nous permet de croire en nous jusqu’au moment de lancer le sprint final. Un peu dans les bouées au moment de faire la différence, nous n’arrivons pas à trouver la vitesse nécessaire pour remonter les françaises et terminons 5ème de la finale.

Nous sommes lancées dans cette finale déterminées, visant une médaille mais rentrons des championnats du monde avec bien plus qu’espéré : l’envie de plus, la reconnaissance de faire partie de ce de ces 48 filles poids légères passionnées, la motivation nécessaire pour les entrainements hivernaux et la conviction que notre nouvel environnement d’entrainement est celui qu’il nous faut !

Merci à tous pour votre soutien !